De nouvelles données et cartes sur le changement climatique au Maroc ont été lancées. Ces nouvelles données élargissent la base de connaissances dont disposent les institutions et les décideurs marocains pour planifier un avenir plus résilient, notamment en matière de gestion de l’eau et de l’agriculture.
Les séries de données ont été élaborées en consultation avec les principales agences gouvernementales marocaines dans le cadre d’un projet financé par le Royaume-Uni, annonce un communiqué.
Ils fournissent notamment un ensemble de projections climatiques nationales pour la température, les précipitations et plusieurs indices météorologiques extrêmes. Les indicateurs utilisés dans les données ont été identifiés par ces agences comme étant essentiels à leurs opérations et la haute résolution des cartes rend les données particulièrement précises et pertinentes.
Un atelier virtuel a présenté mercredi les données ainsi que leur utilisation potentielle.
À cette occasion, l’ambassadeur britannique au Maroc, Simon Martin, a déclaré: « La pénurie d’eau constitue une menace réelle pour la stabilité et le développement durable au Maroc. Les nouvelles données climatiques nationales que le Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI) et l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI), ont générées au cours des derniers mois seront inestimables pour cet effort mutuel ».
Pour Blanca Moreno-Dodson, directrice du Centre pour l’intégration en Méditerranée : « Il est important que les décideurs marocains aient accès à des données à l’échelle nationale pouvant éclairer leur planification et leurs investissements. La planification fondée sur des données scientifiques est le principal ingrédient de la résilience. »
Ces nouveaux ensembles de données climatiques ont été développés dans le cadre du programme « Nexus de la sécurité de l’eau en Afrique du nord« , financé par le Royaume-Uni, et mis en œuvre par le Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI), en collaboration avec l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI), le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM-Bari), Cewas Moyen-orient, l’Agence Française de développement (AFD), la Banque mondiale, le réseau des Jeunes Méditerranéens pour l’eau (MedYWat), précise la même source.