Le programme de recherche Mistrals, créé sous l’égide du CNRS, s’achève après dix ans d’existence. Il a permis à plus de 1 000 scientifiques de 23 pays d’étudier l’environnement et les changements globaux en Méditerranée.
Bilan de ses nombreux travaux, voués à perdurer sous d’autres noms et formes.
À l’interface de trois continents, berceau de l’agriculture, avec le Croissant fertile (au Moyen-Orient), la Méditerranée tient une place centrale à la fois dans l’histoire et pour l’avenir de l’humanité. La région est cependant particulièrement fragile et les températures y augmentent plus vite que la moyenne mondiale. Les enjeux sont tels que plus d’un millier de chercheurs, issus d’une trentaine de pays, se sont réunis au sein du programme Mistrals (Mediterranean integrated studies at regional and local scales, études intégrées de la Méditerranée aux échelles régionales et locales). Fondée en 2010 par le CNRS, cette action coordonnée de recherche touche cette année à sa fin, l’occasion d’offrir un vaste état des lieux sur la Méditerranée.
(Le journal du CNRS) – Source IME – 6 novembre 2020