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MAROC : Ingersoll fournira de l’air comprimé à l’usine de dessalement de Chtouka

L’entreprise irlandaise Ingersoll Rand’s Engineering Project Solutions a été choisie par Abengoa pour l’installation d’un système d’air comprimé pour l’usine de dessalement de Chtouka. La station est actuellement construite par Aman El Baraka, une filiale d’Abengoa.

Du nouveau concernant le projet d’approvisionnement en eau par dessalement de Chtouka. L’entreprise espagnole Abengoa, qui développe le projet via sa filiale marocaine Aman El Baraka, a choisi Ingersoll Rand’s Engineering Project

Solutions pour l’installation d’un système d’air comprimé dans la station de dessalement. Ce système sera intégré au processus industriel de l’installation, y compris sur la prise d’eau de mer, le rejet du sel en mer, le stockage de l’eau potable dans les réservoirs, et le nettoyage de ces réservoirs.

Ingersoll a été choisi pour sa technologie CompAir qui alimentera également les équipements pneumatiques, les vannes et certaines commandes électriques de la station. L’usine de Chtouka sera l’une des plus des plus importantes du Maroc, voire même du Maghreb, avec une capacité de 270 000 m3 par jour, extensible à 450 000 m3.

La mise en service des installations en mars 2021

Dans le cadre du projet de dessalement de Chtouka, deux prises dans l’océan amèneront l’eau de mer au bassin de captage, à partir duquel elle sera pompée, à l’issue d’un prétraitement, vers la station de dessalement. Aman El Baraka construit également des réservoirs de stockage d’eau potable, cinq stations de pompage, 22 km de canalisations et un réseau de distribution de 490 km.

L’installation, qui entrera en service en mars 2021, fournira une partie de sa production, soit 150 000 m3 par jour, au système d’approvisionnement en eau potable d’au moins 2,3 millions de personnes dans le Grand Agadir. L’autre partie de production servira à irriguer 15 000 hectares de plantation dans la vallée de Chtouka Ait Baha. D’un coût global de coût estimé à 3,8 milliards de dirhams marocains (plus de 345 millions d’euros), ce projet représente une alternative à la surexploitation de la nappe phréatique de Souss-Massa.

Source : Afrik21 – IME